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السبت، 26 يوليو 2014

La Mauritanie

La Mauritanie

1. Présentation de la Mauritanie


La République Islamique de Mauritanie (RIM) est située entre les 15ème et

27ème degrés de latitude nord et les 5ème et 17ème degrés de longitude ouest et occupe dans l’ouest Africain un territoire qui s’étend sur 1.030.700 km! Elle est limitée par la République du Sénégal au Sud-ouest, par le Mali à l’Est et au Sud-Est, par l’Algérie au Nord-est et par le Sahara Occidental au Nord-Ouest. A l’Ouest, la Mauritanie est limitée par l’Océan Atlantique et ses côtes s’étendent sur près de

600 km.

Selon le dernier recensement de la population réalisé en 2000, la Mauritanie compte 2508159 habitants, la densité moyenne est de 2,4 habitants au km! Avec des disparités régionales importantes allant de 3,8 dans les régions sahariennes à 7,39 dans celles du Sud-est et à plus de 19,37 dans certaines régions du Sud. La

République Islamique de Mauritanie est divisée sur le plan administratif en 13 régions, 53 départements et 216 communes.

La capitale est Nouakchott : 558195 habitants.

Les principales villes sont : Kaédi (86836 h.), Nouadhibou (79516 h.)

Le pays était semble-t-il d’abord habité par des Noirs, à l’époque néolithique avant de connaître une triple pénétration : berbère, arabe et européenne.

Indépendant depuis 1960, il est aujourd’hui un Etat démocratique après une certaine instabilité.

La Mauritanie appartient à la ligue arabe, à l’Union du Maghreb Arabe, à l’Union africaine et à l’OIF.

2. Situation sociolinguistique

On a souvent coutume de présenter la société mauritanienne ainsi que le décrivent Bah Ould Zein et Ambroise Queffelec :

« L’ensemble hassanophone constitue un groupe culturellement et linguistiquement homogène formé de deux sous- ensembles :
Les Maures blancs ou Beïdane (singulier : Bidhani) d’origine arabo-berbère représentant environ 40 % de la population. Ils sont parfois métissés.
Les Maures noirs ou Haratine (singulier : Hartani) dont les ancêtres razziés en pays noirs et asservis ont été totalement assimilés par leurs anciens maîtres blancs avant d’être affranchis : les haratines représentent également à peu près 40 % de la population.
L’ensemble négro-mauritanien constituant approximativement 20 % de la population est formé principalement de quatre sous-ensembles, correspondant à des ethnies dont la majorité vit au Sénégal et au Mali, pays frontaliers :
Les Haalpulaaren (locuteurs du poular) regroupent les Peulhs et les
Toucouleurs habitant du Gorgol au Brakna ;
Les Soninkés vivent dans le Gorgol et le Guidimaka ;
Les Wolofs habitent surtout la région de Rosso.
Les Bambaras, très minoritaires, vivent dans celle de Nema.
Chacune des deux grandes composantes se trouve localisée dans une région donnée du pays, les Négro-Mauritaniens dans le Sud et les Maures dans le centre et l’est du pays. » (Ould Zein et Queffélec, 1998 : 7)
On la trouve également présentée comme suit :
« La Mauritanie est composée de quatre communautés linguistiques : les Arabes, les
Halpoulars (Peuls), les Soninkés et les Wolofs.
La communauté Arabe dénommée maure se divise en deux groupes ethniques : les Beydanes ou Maures blancs, les Haratines ou Maures noirs. Leur parler commun est le hassanya qui est une variante de l’arabe classique. Il est à noter que dans certains milieux maures, on y parle également le berbère.
Le terme négro-africain désigne la communauté Poular,
Soniké et Wolof. Les Halpoulars (Peuls), appelés aussi Toucouleurs, parlent le
pulaar (fulfulde). Les Soninkés appelés également Sarakhollés parlent le sooninke.
S’agissant des Wolofs, ils parlent le wolof. Les Maures occupent le Nord, le Centre et l’Est du pays. Quant aux Négro-Africains, ils occupent le Sud. » (Diallo Moussa
Amadou, Communication : L’expérience mauritanienne dans l’aménagement des langues nationales pulaar, sooninke et wolof. (Document non daté)

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La source :
ELEMENTS SOCIOLINGUISTIQUES POUR UNE REFLEXION
DIDACTIQUE A PROPOS DE LA SITUATION EN MAURITANIE
Bah Ould Zein
Université de Nouakchott

الأربعاء، 23 يوليو 2014

Quelques dates clés de l'histoire de la Mauritanie.

Quelques dates clés de l'histoire de la Mauritanie.
  • IVème siècle : des Berbères nomades (Zénète et Sanhadja) venus du Nord, possesseurs de chevaux et de chameaux, 'installent dans cette région en voie de désertification et refoulent les agriculteurs noirs.
  • IXème siècle : les Berbères résistent à l'Empire du Ghana qui s’étend

  • XVIème siècle : les Berbères sont assujettis par les Arabes
  • XVII et XVIIIème siècles : commerce, notamment de gomme arabique, avec les Hollandais et Français
  • 1858 : les Français pénètrent dans le pays et l'administrent à partir de Saint-Louis.
  • 1902 : Xavier Coppolani (1866-1905, assassiné) conquiert pacifiquement l’intérieur du pays de Chinguitt et lui donne le nom de Mauritanie
  • 1904 : l’Espagne et la France décident des frontières
  • 1908 : l’Adrar, demeuré rebelle, est conquis par le colonel Gouraud
  • 1920 : la Mauritanie devient une colonie française, rattachée à l’Afrique occidentale.
  • 1945 : la Mauritanie devient Territoire d’outremer de l’Union française
  • 1946 : l'esclavage traditionnel est officiellement aboli
  • 1952 : création de la Société des Mines de Fer de Mauritanie (Miferma)
  • 1956 : autonomie accordée par la France (loicadre Deferre)
  • 1958 : (5 mars) : pose de la première pierre de la capitale Nouakchott
  • 1958 : (28 septembre) : référendum favorable à l’indépendance.
  • 1958 : (28 novembre) : La République Islamique de Mauritanie est fondée.
  • 1960 : (28 novembre) : indépendance de la Mauritanie. Le Maroc et la Ligue Arabe Unie revendiquent le territoire.
  • 1961 : adoption de la Constitution (régime présidentiel). Mokhtar Ould Daddah est élu pour cinq ans. Création du Parti du Peuple Mauritanien (PPM).
  • 1965 : instauration du parti unique (PPM) Années 70 : années de grande sécheresse. Les populations nomades maures et sédentaires noires affluent vers les villes.
  • 1970 : signature du traité de Casablanca qui met fin aux revendications marocaines.
  • 1973 : la Mauritanie intègre la Ligue arabe unie.
  • 1973 : la Mauritanie sort de la “zone Franc ” et bat sa propre monnaie, l’ouguiya.
  • 1974 : nationalisation de Miferma et création de la Société Nationale Mauritanienne Industrielle et Minière (SNIM).
  • 1975 : accord avec le Maroc et l’Espagne sur le Sahara Occidental. La Mauritanie occupe la région de Dakhla, au sud du Rio de Oro, et se heurte à la résistance du Polisario.
  • 1976 : création du Parc national du Banc d’Arguin
  • 1978 : coup d’Etat du Colonel Mustafa Ould Salek qui succède à M. Ould Daddah.
  • 1978 : mise en service de la première grande centrale thermique à Nouadhibou.
  • 1979 : coup d’Etat du Colonel Mohamed Mahmoud Ould Louly et renonciation par la Mauritanie à sa part du Sahara Occidental.
  • 1980 : abolition de l’esclavage. Coup d’Etat du Colonel Mohamed Khouna Ould Heydalla, ancien Premier ministre. Il renforce la loi islamique.
  • 1984 : coup d’Etat du Colonel Maaouya Ould Sidi Ahmed Taya.
  • 1985 : inauguration de la Route de l’Espoir qui relie Nouakchott à Néma, en direction du Mali.
  • 1987 : création de la Somasert, filiale de la SNIM, qui lance le tourisme en Mauritanie.
  • 1989 : tensions avec le Sénégal suite aux revendications du groupe négro-africain. Des dizaines de milliers d'éleveurs noirs sont expulsés vers le Sénégal qui renvoie 100 000 Mauritaniens vivant au Sénégal. Emeutes raciales.
  • 1989 : construction du Port de l’Amitié à Nouakchott
  • 1989 :mise en service de la centrale thermique de Nouakchott
  • 1990 : plusieurs centaines de cadres militaires négro-africains sont arrêtés, torturés et certains exécutés. La communauté internationale condamne le non-respect des Droits de l'Homme.
  • 1991 : nouvelle Constitution; instauration officielle du multipartisme.
  • 1993 : création de la première entreprise de construction routière, ATTM
  • 1997 : président Taya réélu ; boycott de l’opposition
  • 2003 : réélection du président Taya
  • 2005 (3 août) : le Colonel Ely Ould Mohammed Vall, Directeur de la sûreté nationale, renverse le président Ould Taya. Le Conseil Militaire pour la Justice et la Démocratie composé de 17 membres gouverne ; il est présidé par Mohamed Vall
  • 2006 : démarrage de la production pétrolière.